Poireau d’or 2013

Vendredi 1er février, des amis d’enduropale-passion ont rencontré un vrai poireau. De leurs dires, ils n’avaient pas vu ça depuis longtemps… Ils nous racontent :

« Ce gars ( Fredéric Nogues, un Parisien ) est arrivé le vendredi, seul, en voiture et remorque moto. Vendredi, contrôle technique (seul), il passe les nuits dans sa voiture, au froid. Samedi matin il nous demande de lui réchauffer du café. Nous parlons avec lui, il nous dit n’avoir jamais roulé dans le sable de sa vie, sa moto un 450 CRF Honda d’origine, quasiment aucune préparation sable.
Nous l’invitons donc chez nous pour la soirée du samedi avec les copains et pour la douche du dimanche.
Il nous dit qu’il est seul, sans d’assistance ! Nous lui proposons de lui faire son assistance dans notre paddock. Dimanche 3 février : Il part (toujours seul) avec la navette au Touquet pour prendre le départ de l’enduropale… Dès lors, silence radio… Nous ne le reverrons arriver au stand qu’après 2 h 20 de course !!! il n’a effectué que le parcours entre Le Touquet et Stella, soit environ 6 km.

Mais notre ami (parce que c’est devenu un ami depuis cette rencontre) est le plus heureux des hommes. Il a enfin réalisé son rêve, lui le Pilote de circuit : Participer à l’ENDUROPALE ! L’année prochaine, il sera surement de nouveau au départ !! « 

A son tour, il nous raconte son aventure :

« Je me présente Frédéric Nogues, numéro 994 :

Je décide donc de participer à l’enduropale du Touquet le 9 Janvier 2013, un peu sur un coup de tête, pas envie d’attendre l’année prochaine, j’ai trop envie de voir ce qu’est LE TOUQUET.
Pour que la sauce prenne un 450CRF 2006,quelques mises au point pour la course sur sable et pour qu’elle passe le Contrôle Technique, housse de filtre, un pneu sable, 1 CAMEL BAK, quelques entraînements physiques (malgré des soucis de hanche, 8 opérations du fémur droit), par contre je n’ai pas eu le temps de rouler sur le sable, j’ai seulement fait un peu de cross.

Départ le vendredi matin, la moto sur la remorque et me voilà parti de la région parisienne avec ma bmw 2001,( qui me servira de couchage ) en direction de la course mythique du « TOUQUET ».

Le départ étant donné me voilà dans la meute avec mon n°994 et dès le début je vois la difficulté de rouler dans le sable mou. Je n’arrive pas à tenir la moto, je tangue une première fois après le premier virage, je manquais d’air, mon cardio est monté d’un coup! et je ne trouvais plus d’air c’était terrible!
Je n ‘arrive pas à prendre la vitesse nécessaire pour rouler dans le sable, ce n’est pas grave à chaque fois que je tombe je relève la moto et je repars, c’est de l’apprentissage on va dire!
J’essaye d’apprendre au fur et à mesure, de rallonger mes distances, car à chaque fois on est bloqué par quelque chose! mais quelle épreuve, je me dis, c’est dingue !
Les conditions sont difficiles 5°, vent froid venant de la mer, la pluie. pour apprendre c’est pas top, mais je me fais plaisir, parce que je suis là, sur place et il faut vraiment y être pour le vivre!
A un moment donné dans une partie technique aprés un virage, une immense ornière gorgée d’eau et sachant que je ne dois pas y aller, plok! la moto se plante les deux roues jusqu’aux axes, là je regarde la moto, je ne sais pas quoi faire, c’est pas du sable, c’est comme de la vase, 3 gars sont venus du public et il me l’on sortie, génial, trop content, çà repart c’est pas fini! je les remercie encore ces gars! donc je repars et à chaque fois c’est pratiquement virage par virage, parfois les commissaires de piste avec leur drapeaux jaunes me demande si je veux arrêter, queunénie! je lache pas! J’apprend! j’essaie d’arriver au ravitaillement…

Et puis un moment donné, j’arrivais à aller tout droit sur des woops un moment de bonheur, j’avance et puis sur une bosse, hop je tombe, à cet instant, étant couché sur ma machine derrière la bosse, une moto est venue s’arrêter sur mes cotes, j’ai dù me reposer 3,4 minutes avant de repartir… C’est une aventure incroyable : un pompier est même venu me demander si ça allait, je lui ai dis que oui, mais j’en étais pas sùr ! A chaque fois j’essayais de tenir le plus longtemps possible sur la moto jusqu’à faire une sortie de piste !

Au bout de 2 heures, je fini par atteindre le ravitaillement et là on me dit que la course est interrompu red flag !! Il est clair que de rouler dans le sable est une technique très particulière des autres disciplines moto on doit réapprendre à faire de la moto sur une matière comme le sable, et il faut s’entraîner au préalable.

Je remercie aussi Eric, Murielle, kev ( #422 ), Geoffrey et Medhi que j’ai rencontré sur les paddock, et avec qui j’ai passé des moments agréables et trés sympathiques. Ils sont bien sympas les ch’tis!!! hein tchot! « 

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